Pour les Européens, l’année 2017 promet d’être très mouvementée. On suivra de près les élections dans nos pays respectifs : la France en mai, l’Allemagne en septembre, etc. Il y aura beaucoup à dire et à faire.
Dès le mois de janvier, nous avons subi un choc : la prise de fonction de Donald Trump, 45e Président des Etats-Unis. Tout se bouscule « cul par-dessus tête » :
Les Etats-Unis se présentaient comme les champions du libéralisme économique ; lui se proclame ultra-protectionniste et en est fier…
Les Américains, depuis la Seconde Guerre Mondiale, étaient très attachés aux institutions qu’ils avaient créées et dont ils étaient les chefs d’orchestre (OTAN, OMC, Banque mondiale, FMI, etc.). Donald Trump traite à coups de pied ces mécanismes qu’il méprise…
Les alliés traditionnels européens, à l’exception du Royaume-Uni, se voient préférer les rivaux de toujours comme la Russie…
Le nouveau Président se fait le chantre du populisme et cultive la vulgarité, à l’opposé de son prédécesseur qui joignait l’élégance physique à l’élégance morale…
Certes, tous les changements ne sont pas, par principe, condamnables.
Mais, en l’occurrence, on est en droit d’être inquiets, très, très inquiets…
Catherine LALUMIERE