Mardi 13 juin de 18h30 à 20h00
CAFE-CITOYENNES POUR L’EUROPE, dans le cadre de ses rencontres de l’ Europe centrale et orientale, invite Françoise Pons, journaliste, et Maxime Lefebvre, diplomate, à nous présenter la Hongrie d’aujourd’hui.
Modératrice : Véronique Auger, présidente de l’association « Citoyennes pour l’Europe ».
Journaliste, Françoise Pons arpente depuis ses débuts l’Europe centrale et orientale. Fascinée par l’ambivalence hongroise et soucieuse de restituer la vraie personnalité de cette Hongrie si complexe, elle démêle dans son livre, paru aux éditions Nevicata, en 2015, « La Hongrie, l’angoisse de la disparition », l’écheveau nostalgique d’un récit national tourmenté et troublant :
« Quand un traité devient un nom propre et le bouc émissaire des maux politiques nationaux, il est temps de sonner l’alarme et d’essayer de comprendre. C’est ce que fait ce livre en essayant d’apporter une réponse à cette question qui hante l’Europe depuis quelques années : dans quel monde, dans quel univers culturel et historique vit la Hongrie, hantée par le dépeçage de son territoire lors des négociations du Traité du Trianon, signé à Lausanne en 1921 ? L’interrogation est légitime. Que penser d’un pays surtout cité, récemment, pour les atteintes aux libertés et la xénophobie affichée de son gouvernement et de son Premier ministre ? Où va la Hongrie, ce cœur baroque de la Mittel Europa baignée par le Danube et toujours nostalgique de sa grandeur impériale austro-hongroise ? La réponse, sur fond d’une partition de Liszt, tient en une phrase : les Hongrois sont angoissés par leur disparition ». (Fnac)
Elle sera en compagnie de François Lefebvre, diplomate, ancien ambassadeur, titulaire d’une maîtrise d’histoire et diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) et de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Ancien élève de l’ENA, il est professeur à ESCP Europe et à Sciences Po, spécialiste de relations internationales et de géopolitique européenne, et notamment l’auteur de l’ouvrage « La construction de l’Europe et l’avenir des nations » (éditions Armand Collin, 2013).
« L’Europe ne peut être comprise sans prendre en compte la diversité et l’identité des nations qui la composent. La crise de la zone euro, l’importance toujours redécouverte de la relation franco-allemande sont là pour le montrer. Les différences entre la latinité et la germanité, entre le nord et le sud, entre l’est et l’ouest, entre les grands et les petits pays sont toujours bien présentes malgré l’approfondissement de la construction européenne depuis plus d’un demi-siècle ».
Inscriptions à la conférence ici.