Et si on mettait fin à 5 idées reçues sur Erasmus+ ?

Et si on mettait fin à 5 idées reçues sur Erasmus+ ?

N°1 : ERASMUS SERAIT UN PROGRAMME D’ÉCHANGES POUR LES ÉTUDIANTS.

  •  FAUX

Le programme Erasmus + (2014-2020) rassemble et remplace les anciens programmes européens d’échanges pour les étudiants (Erasmus), pour les lycéens professionnels et apprentis (Leonardo da Vinci), pour les élèves et enseignants (Comenius), pour les adultes (Grundtvig) et le programme «Jeunesse en action».

Les bénéficiaires d’Erasmus + en éducation et formation sont : les élèves, les enseignants et personnels de l’enseignement scolaire (de la maternelle au baccalauréat), les apprentis et formateurs de la formation professionnelle, les demandeurs d’emploi, les étudiants, les professeurs et personnels de l’enseignement supérieur, les formateurs de l’éducation des adultes…

 

N°2 : ERASMUS BÉNÉFICIERAIT  UNIQUEMENT AUX JEUNES ISSUS DE MILIEUX FAVORISÉS

  •  FAUX

Dans l’enseignement supérieur, 39% des étudiants en Erasmus + sont boursiers sur critères sociaux et 12% sont en situation de grande vulnérabilité. En formation professionnelle, 60% des jeunes en Erasmus + sont d’origine sociale populaire et 50% font face à des obstacles économiques, géographiques et de santé. (source : Note de l’Observatoire n°10).

Les écoles primaires et collèges classés en Réseau d’Education Prioritaire (REP/REP+) sont représentés en proportion plus importante dans le programme Erasmus + (24,6%) que leurs poids dans l’ensemble des établissements au niveau national (13,4%).

 

N°3 : ERASMUS SERAIT RESERVÉ AUX JEUNES DE MOINS DE 30 ANS

  •  FAUX

Il n’y a pas de limite d’âge pour participer à Erasmus +. Pour bénéficier d’une mobilité ou participer à un partenariat Erasmus +, il suffit d’être rattaché à un établissement d’éducation ou de formation. Erasmus + bénéficie à des élèves d’école primaire, de collège, de lycée, de CFA, d’université et d’école, mais aussi inscrits à Pôle emploi, dans les missions locales, ou encore dans les associations et les organismes de formation continue.

 

N°4 : ERASMUS, CE SERAIT BEAUCOUP DE FÊTES ET PAS BEAUCOUP DE TRAVAIL

  •  FAUX

L’auberge espagnole, c’est dépassé ! Plus de la moitié des bénéficiaires Erasmus + (tous secteurs confondus) et au moins un étudiant sur trois, part pour faire un stage en entreprise.

Erasmus + est un outil pour l’emploi qui permet à chacun de développer des compétences (linguistiques, professionnelles, transversales…) et d’améliorer son intégration professionnelle et sociale.  86% des apprentis et apprenants de la formation professionnelle perçoivent une amélioration de leur employabilité suite à une mobilité Erasmus +. Les jeunes qui ont réalisé une période de mobilité encadrée à l’étranger trouvent, en moyenne, un emploi en 2,9 mois contre 4,6 mois pour les autres.

 

N°5 : ERASMUS, CE SERAIT DES SÉJOURS DANS LES CAPITALES EUROPÉENNES

  •  FAUX

Erasmus + bénéficie aux établissements de formation à travers tous les territoires en Europe, y compris dans les zones rurales. 417 établissements d’enseignement agricole (CFA, lycées agricoles, Maisons Familiales et Rurales, EPLEFPA, écoles supérieures d’agronomie…) participent actuellement au programme Erasmus + pour faire partir leurs élèves en mobilité à travers l’Europe, permettre des échanges de bonnes pratiques entre formateurs et contribuer à l’innovation pédagogique dans ce secteur. Entre 2014 et 2018, 20 012 jeunes de l’enseignement agricole sont ainsi partis en mobilité Erasmus +.

De plus, depuis 2016, 167 pays hors Europe sont également accessibles, soit 202 pays participants ! Erasmus +, ce sont aussi des coopérations entre établissements, impliquant souvent des entreprises : 50% des partenaires de projets Erasmus + sont des acteurs du secteur privé.

 

Ces idées reçues sont tirées de la fiche Erasmus +  infos clefs : FICHE_ERASMUS_ENBREF_2020

Vous pouvez retrouver les infos et brochures dans la médiathèque du site de l‘agence Erasmus+

 

16/10/2020

Maison de l'Europe de Paris

Maison de l'Europe de Paris

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