Le « Brexit » l’a emporté. C’est un choc mais, plus que jamais, nous devons garder notre sang froid.
Ce choc ne doit pas conduire à l’affolement. A tous les niveaux, souhaitons que chacun assume ses responsabilités en évitant autant que faire se peut la démagogie et le populisme.
Mais le sang-froid ne signifie pas immobilisme. Ce serait bien imprudent de refuser de voir les raisons profondes du désamour envers l’Union européenne, raisons sociales, économiques, identitaires, culturelles et finalement très politiques que l’on retrouve bien au-delà de la Grande-Bretagne.
Au contraire, le choc britannique donne l’occasion de réaliser de profondes réformes, et de dégager enfin les grands objectifs politiques de l’Europe dans le monde d’aujourd’hui.