D’après un communiqué de presse de la Commission européenne le 16 mai 2022.
Le système européen d’observation de la Terre « Copernicus » se révèle être un outil chaque jour plus pertinent pour faire face aux dérèglements climatiques. Avec ce récent accord, le système se veut plus efficace et permettra de coopérer davantage avec le Canada dans l’Arctique.
La Commission a signé aujourd’hui un accord avec l’Agence spatiale canadienne, concernant Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne. Cet accord a été signé lors du comité ministériel mixte UE-Canada, qui s’est tenu ce matin à Bruxelles, et présidé par le hHaut représentant / vice président Josep Borrell, et la ministre canadienne des affaires étrangères Mélanie Joly.
Cet accord vise à appliquer un échange réciproque de données satellitaires d’observation de la Terre, procurant ainsi des avantages mutuels. D’un côté, l’Agence spatiale canadienne fournira aux utilisateurs finaux au Canada un accès facilité et simplifié aux données de Copernicus. De l’autre, les services Copernicus fourniront des données quasi en temps réel, à l’échelle mondiale, par l’intermédiaire de systèmes satellitaires et in situ, tels que des capteurs terrestres. Et en accédant à de tels systèmes au Canada, les services Copernicus seront meilleurs et encore plus précis.
L’accord Copernicus contribuera ainsi à renforcer la coopération avec le Canada dans plusieurs domaines, en particulier dans la région arctique et dans le domaine de l’action pour le climat. La signature de l’accord est suivi d’une réunion de haut niveau entre l’Agence spatiale canadienne et la Commission afin de discuter des possibilités futures de coopération spatiale. Pour de plus amples informations, veuillez consulter les remarques du HR/VP Josep Borrell ainsi qu’une fiche d’information sur l’état général des relations entre le Canada et l’UE.
20/05/2022